mercredi 8 juillet 2015

Autoportrait de l'auteur en coureur de fond d'Haruki MURAKAMI

RÉSUMÉ

En 1978, Murakami vend son club de jazz, il veut écrire un roman. Assis à sa table, il fume beaucoup et commence à prendre du poids alors il souhaite s'imposer une discipline et pratiquer intensivement la course à pied. Il raconte comment celle-ci devient une métaphore de l'écriture de son roman, elle lui apprend la patience, la persévérance. Pour lui le corps et l'esprit sont liés. 

MON AVIS

Beaucoup de points intéressants dans ce livre. J'aime l'introspection et l'analyse de lui-même pour réfléchir sur la comparaison de ces deux activités, l'écriture et la course à pieds qui pour lui demandent les mêmes qualités ; il s'oblige à courir 10 km par jour, comme il s'oblige à écrire tous les jours. Victoire et défaite n'ont pas d'importance, il s'agit d'aller au bout comme l'écriture d'un roman ou bien d'une course à pieds ; le plaisir est dans la réussite de l'acte, la fin. Il parle également de la vieillesse, de cette chance de pouvoir vieillir avec la déchéance du corps qu'il faut accepter. Etant coureuse moi-même, j'aime bien les anecdotes de ses courses à pieds ou bien triathlons comme après des mois d’entraînements de natation, il s'enduit le corps de vaseline pour pouvoir défaire plus facilement sa combinaison et il oublie de se laver les mains et lorsqu'il met ses lunettes pour l'épreuve il voit flou ; elles sont pleines de vaseline ! Cet ouvrage n'est pas un roman, il ne tient pas en haleine et c'est peut être le point faible que je lui trouve. 

MA NOTE 3/5



Haruki MURAKAMI 

La plupart des coureurs courent pas parce qu'ils veulent vivre plus longtemps, mais parce qu'ils veulent vivre la vie au maximum.

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